En France, les camps illicites sont très inégalement répartis sur le territoire. Quand l'Île-de-France compte par exemple plus de 41% de la population rom installée dans le pays, la Bretagne ou la Haute-Normandie n'en comptent pas. De la même façon, la population n'est pas proportionnelle au nombre de campements implantés dans la région.
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Le rapport remis par la DIHAL permet aussi d'observer les conditions d'hygiène sur les campements illicites. Du fait de leur implantation illicite, 22% de la population rom n'aurait par exemple pas accès à l'eau courante. En comparaison, seul 13% de la population mondiale n'y aurait pas accès.

Combien d'enfants roms sont scolarisés en France ?

Les dispositifs de suivi mis en place ont amélioré le taux de scolarisation. Malgré tout, ce dernier reste très faible, et surtout très instable en raison des démentellements fréquents. Aujourd’hui, un tiers des 2 000 enfants habitant dans des campements illicites et en âge d'être scolarisés vont à l'école.

Assouplissement des conditions d'accès

Un des points positifs du rapport rendu au Premier ministre est l'insertion professionnelle. La circulaire du 26 août 2012, appuyée concrètement par l'arrêté du 1er octobre 2012, ont assoupli les démarches pour les immigrés roumains et bulgares.